TRIANGLE de Ringo Lam, Johnny To, Tsui Hark
TRIANGLE (2007)
(Tit sam gok)
de Ringo Lam (REPLIQUANT), Johnny To (THE MISSION), Tsui Hark (TIME AND TIDE)
avec Louis Koo, Simon Yam, Honglei Sun
La vie n'est pas facile pour Sam, Fai et Mok, trois amis qui se démènent pour joindre les deux bouts, jusqu'à ce soir d'orage où un mystérieux vieillard vient les trouver dans un bar en leur proposant de devenir riche rapidement.
Un antique trésor serait enterré sous un bâtiment du gouvernement, placé sous haute surveillance.
Croient-ils en son histoire ?
Ils décident de tenter tout de même l'aventure et de forcer leur destin. Mais ce qu'ils découvrent dépasse leurs rêves les plus fous : un ancien cercueil contenant une robe de cérémonie parée d'or. Selon Mok, qui est antiquaire, ils ont une fortune entre les mains. Cette perspective met leur amitié à rude épreuve, les trois amis étant pris d'une avidité incontrôlable.
Tout se complique lorsque Ling la femme de Sam décide de voler la robe pour s'enfuir avec son amant et que des gangsters, venus du continent, sont bien décidés, aux aussi, à mettre la main sur le trésor.
Une rocambolesque course-poursuite s'engage !
Entre leur survie, avidité et amitié, Sam, Fai et Mok devront faire leur choix...
TSUI HARK
Producteur et réalisateur de légende, Tsui Hark est l'une des figures les plus influentes du cinéma de Hong Kong. Pionnier de la nouvelle vague hongkongaise dans les années 80, il attire immédiatement l'attention des critiques grâce à un style et une technique innovants. «Butterfly Murders» (1979) et «L'Enfer des armes» (1980) repoussent à la fois les limites du film de genre de Hong Kong et celles de la censure. Après la création de sa maison de production, Film Workshop, en 1984, Tsui Hark réalise et produit une série de succès publics qui initient ce quon appelle «lâge dor» du cinéma de Hong Kong. Des films comme «Histoire de fantômes chinois» (1987), «Swordsman» (1990), et «Il était une fois en Chine» (1991) l'imposent comme un réalisateur majeur en Asie. Après avoir réalisé deux films à Hollywood, Tsui Hark retourne à Hong Kong au milieu des années 90 et continue à repousser les limites de son style. «The Blade» (1995) et «Time and Tide» (2000) permettent au grand public européen et américain de découvrir le style des films d'action hongkongais. Enfin, récemment, son film «Seven Swords» (2005) a fait l'ouverture du 62ème Festival de Venise.
RINGO LAM
Diplômé en cinéma à l'Université de York au Canada, Ringo Lam rentre à Hong Kong pour réaliser son premier film «Esprit d'amour» en 1983. Puis, il s'affirme comme un cinéaste incontournable en s'imposant au box office local avec sa trilogie enflammée : «City On Fire» (1987), «Prison On Fire» (1987) et «School on Fire» (1988). Il est de notoriété publique que l'intrigue de «Reservoir Dogs» de Quentin Tarantino est inspirée de son «City on Fire». Le succès de Ringo Lam continue dans les années 90 avec « Full Contact » dont la star est Chow Yun Fat. Sa mise en scène noire et stylisée fait alors de lui un cinéaste culte. En 1996, il dirige son premier film à Hollywood, «Risque Maximum», avec Jean-Claude Van Damme, début d'une fructueuse collaboration puisque suivront «Replicant» (2001), «In Hell» (2003) et «L'empreinte de la Mort» (2004). Mais pour le public de Hong Kong, c'est son retour au pays et sa rencontre avec Lau Ching Wan dans «Full Alert» (1997) et «The Victim» (1999) qui restent les plus mémorables.
JOHNNIE TO
Avec plus de 25 ans de carrière derrière lui, Johnnie To est l'un des réalisateurs majeurs de Hong Kong. Il obtient de grands succès dans les années 80 avec notamment «The Big Heat» (1988) puis se tourne vers des oeuvres plus personnelles au milieu des années 90, dont «Loving You» (1995) après la création de sa société Milkyway Image. Dans la lignée de ses passages remarqués dans les Festivals, lesthétique stylisée de ses films daction lui vaut des succès en Occident lors de la dernière décennie, notamment avec «The Mission» et «Breaking News». En 2005, «Election» est sélectionné en compétition officielle à Cannes et lui vaut son troisième Prix du Meilleur réalisateur à Hong Kong. «Election 2» est également sélectionné à Cannes l'année suivante, pendant que « Exilé » est sélectionné à Venise en 2006.