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Stanley Kubrick, un cinéaste de génie en DVD

Publié le par ERIC-C

Tom Cruise et Nicole Kidman. Stanley Kubrick, un cinéaste de génie
Stanley Kubrick est considéré comme l'’un des cinéastes les plus marquants du XXème siècle. Il laisse derrière lui 13 films, et autant de chefs-d’œ'oeuvre. Adulé ou détesté par la critique et les spectateurs, Stanley Kubrick fait partie des valeurs sûres de l'’histoire du cinéma. Il a révolutionné chaque genre en lui offrant de véritables modèles.

Pour la toute première fois, des bonus inédits nous offrent la possibilité de découvrir l'’envers du décor des films de Stanley Kubrick : de la conception de ses projets, à la réalisation, en passant par l’'écriture et la production, vous saurez tout sur l’'univers créatif d’un des cinéastes les plus secrets.


 

NOUVELLES EDITIONS COLLECTORS

2001, L’'ODYSSEE DE L’ESPACE – Collector 2 DVD
En 1968 sortait le film qui allait bouleverser le monde de la science-fiction. Désormais, il y aurait “avant” et “après” 2001: l’'Odyssée de l’Espace. Ce chef-d'’oeuvre échappe d'’ailleurs totalement au temps qui passe. Malgré les progrès techniques réalisés depuis sa sortie dans les effets spéciaux, le film n'’a pas pris une ride, prouvant de manière éclatante le génie visionnaire de Maître Kubrick…
Pour commencer son voyage dans le futur, Kubrick nous offre une vision de notre passé préhistorique puis, grâce à un fondu enchaîné magistral, nous projette plusieurs milliers d’'années en avant. Dans un espace colonisé et aseptisé, l’'astronaute Bowman va vivre la plus grande aventure de tous les temps et se trouver confronté à l'’immortalité.

Bonus
DVD DU FILM :
Le film est présenté dans une version entièrement restaurée
Commentaires de Keir Dullea et Gary Lockwood
Bande-annonce originale
DVD BONUS :
Odyssée dans l’'espace : l’héritage de Stanley Kubrick (22 min - inédit)
Vision d'’un passé futur : la prophétie de 2001 (22 min - inédit)
2001 : Dans les coulisses d’un mythe (60 min – documentaire produit par Channel Four en 2001)
Un regard sur le futur (23 min – 1960)
Qu’y a-t-il au-delà ? (20 min)
2001 : effets spéciaux et conception graphique (10 min)
Regardez : Stanley Kubrick ! (3 min)
Interview de Stanley Kubrick par Jeremy Bernstein en 1966 (bonus audio seulement)

Détail de l'édition collector
Tourné un avant que l'homme ne marche sur la lune, 2001 est une œoeuvre visionnaire qui a jeté les bases de la science-fiction moderne. C'est aussi un film d'une richesse inépuisable qui méritait bien les formidables bonus présentés dans cette nouvelle édition.

Il était une fois… un cinéaste génial qui voulait réaliser le "film de science-fiction ultime." Dans les coulisses d'un mythe s'ouvre sur ces propos très éloquents d'Arthur C. Clarke, coscénariste de 2001. D'une intelligence époustouflante, ce dernier nous guide à travers les méandres du cerveau de Kubrick. Avec une bonne dose d'humour, ce making-of nous apprend ainsi comment le réalisateur a réglé la question de l'apesanteur dans le vaisseau spatial, ou qui se cachait derrière les grands singes des séquences du début. Plus captivant encore, un expert en intelligence artificielle explique en quoi HAL, l'ordinateur, est annonciateur des développements informatiques actuels… D'ailleurs, la plupart des technologies utilisées par les personnages ne tiennent plus aujourd'hui de la science-fiction, qu'il s'agisse du visiophone ou de la faculté de HAL à lire sur les lèvres. Alors que Clarke n'y croyait pas à l'époque, il reconnaît que, là encore, Kubrick avait raison…
Rarement un film aura été une telle source d'inspiration. Dans Odyssée dans l'espace : l'héritage de Stanley Kubrick, quelques-uns des plus grands réalisateurs de science-fiction rendent hommage à l'importance fondatrice du film. George Lucas note qu'avec 2001, c'est la première fois que la SF était prise au sérieux, alors qu'elle était jusque-là synonyme de séries B et de divertissement pour adolescents. "Il voulait réinventer la forme du genre," ajoute Steven Spielberg. Bien avant l'ère du numérique, Kubrick a en effet mis au point des effets visuels d'avant-garde qui influenceront Star Wars et La Guerre des mondes. Et quand on apprend que les ingénieurs de la NASA fredonnent encore aujourd'hui Le Beau Danube Bleu, on mesure à quel point 2001 n'a pas fini de marquer les générations futures.
Au-delà de ses prouesses technologiques, le chef d'œoeuvre de Kubrick a donné lieu à de nombreux questionnements philosophiques. Dans Vision d'un passé futur : la prophétie de 2001, un ancien collaborateur du cinéaste explique que le film préfigure l'omniprésence de l'écran – du téléviseur à l'ordinateur et au téléphone mobile – dans notre vie de tous les jours. Mais c'est Qu'y a-t-il au-delà ? qui explore avec clarté les interprétations multiples suscitées par 2001. Orchestré par Keir Dullea, qui campe l'astronaute David Bowman, ce passionnant documentaire mêle les réflexions de théologiens, scientifiques, philosophes et écrivains, offrant un éclairage inédit au film.
Les mordus de design et d'arts visuels ne seront pas en reste. 2001 : effets spéciaux et conception graphique révèle les secrets des séquences spatiales les plus spectaculaires et permet de mesurer l'évolution du style graphique entre la phase de préparation et le résultat final. Enfin, Regardez : Stanley Kubrick revient sur la première carrière du cinéaste : celle d'un photographe dont l'acuité du regard ne s'est jamais démentie.

Prix de vente conseillé : 19.99 €

SHINING – COLLECTOR 2 DVD
Dans un immense hôtel de montagne aux couloirs sans fin, à l'’architecture d’'une symétrie maladive, déserté et coupé du reste du monde par une neige abondante, l'’écrivain Jack Torrance a abandonné son rôle de gardien. Petit à petit, il s'’est laissé gagner par l’'esprit des lieux, et la folie meurtrière qui l'’habite aujourd'’hui se répercute sur sa femme et son fils. Ceux-ci subiront-ils le même sort que l’'épouse et les deux filles du précédent gardien, assassinées par ce dernier à coups de hache ?...
Si 200 1 : L’Odyssée de l’'Espace a totalement révolutionné le film de science-fiction, Shining a, de son côté, bouleversé les codes du film d'’horreur. Privilégiant le climat et les décors, Stanley Kubrick démontre avec brio que la peur n'’est pas obligatoirement conditionnée par la nuit. Ici l’'horreur naît dans des paysages immaculés, sous une lumière aveuglante...

Bonus
DVD DU FILM :
Le film est présenté dans une version entièrement restaurée
Commentaires audio de l'inventeur de la Steadicam et Chef Opérateur Garrett Brown, et de l'historien du Cinéma John Baxter
Bande-annonce
DVD BONUS :
Les coulisses de Shining (30 min - inédit)
La vision de Stanley Kubrick (17 min)
La production de Shining (34 min - Reportage de Vivian Kubrick avec ou sans commentaires)
La musique du film : Wendy Carlos, Compositeur (7 min)

Détail de l'édition collector
Si Shining est l'un des sommets du cinéma d'horreur, il n'en est pas moins une œoeuvre profondément personnelle. Mais il s'agit aussi d'un film fascinant qui n'a jamais livré tous ses mystères : cette nouvelle édition offre enfin les éclairages qu'attendaient les admirateurs du cinéaste.
Dans Les coulisses The Shining, des collaborateurs fidèles du réalisateur se relaient pour nous donner des clés sur la "méthode Kubrick" D'emblée, on comprend que le metteur en scène s'est complètement approprié le roman de Stephen King : au moment d'en acquérir les droits, il se réserve la possibilité de modifier le livre en profondeur. Pas étonnant que King se soit senti trahi en voyant le résultat final…
On entre alors de plain-pied dans la fabrication du film. Formidablement construit et documenté, ce making-of révèle que le perfectionnisme légendaire de Kubrick reposait sur une vision unique du monde. Pour les décors hallucinants de l'Overlook Hotel, le cinéaste s'était ainsi fait expédier des milliers de photos de chambres d'hôtel américaines. Passionnant témoin, Jack Nicholson explique que Kubrick avait l'intelligence d'utiliser des architectures existantes plutôt que de prétendre tout inventer. Et si le réalisateur n'hésitait pas à tourner 80 prises pour une scène, c'est qu'il estimait qu'après avoir consacré quatre ou cinq ans de sa vie à préparer un film, il pouvait bien s'offrir le luxe de disposer d'un matériau conséquent au moment du montage !
On en apprend également beaucoup sur l'utilisation géniale de la technique par Kubrick. Il faut entendre Garrett Brown, inventeur du Steadicam, raconter que ce dispositif révolutionnaire semblait avoir été conçu pour Shining : en témoignent les angoissants travellings de Danny à travers les couloirs de l'hôtel. Plus frappants encore, les plans aériens du labyrinthe enneigé qui défient l'entendement à une époque où les effets numériques n'existaient pas. Ernest Dickerson, longtemps chef-opérateur de Spike Lee, se dit encore stupéfait aujourd'hui…
Complément indispensable du making-of, La Vision de Stanley Kubrick propose un décryptage lumineux du film. Grand admirateur du cinéaste, Steven Spielberg explique que l'hôtel est un personnage à part entière qui observe ce qui se déroule dans ses murs. Mais c'est sans doute Sydney Pollack, comédien dans Eyes Wide Shut, qui résume le mieux l'équation Kubrick : si l'on ajoute à son regard perçant de photographe sa passion des échecs, on n'est pas loin de résoudre l'énigme d'un metteur en scène décidément hors normes…
Enfin, l'entretien avec Wendy Carlos, coordinatrice musicale d'Orange mécanique et de Shining, s'avère un document unique : l'une des plus proches collaboratrices du réalisateur lève le voile sur la conception de la musique pour Kubrick, élément essentiel de sa mise en scène. Si vous voulez en savoir plus sur le mystérieux "circon" – instrument inventé spécialement pour Shining –, ne ratez pas cette interview...

Prix de vente conseillé : 19.99 €

ORANGE MECANIQUE – COLLECTOR 2 DVD
Bagarreurs, voleurs, danseurs de claquettes, violeurs, Alex le hooligan et ses droogies ont une façon bien personnelle de s'’amuser. D'’abord punk amoral, puis citoyen modèle après avoir subi un lavage de cerveau, le parcours d'’Alex illustre la vision-choc de Stanley Kubrick du roman d'’Anthony Burgess. Des images inoubliables, une musique grandiose et le langage fascinant d’Alex et de ses comparses font de ce film un chef-d'’oeuvre unique en son genre.
Très controversé à sa sortie et nominé à 4 reprises aux Oscars©*, Orange Mécanique a remporté le Prix du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur au New York Film Critics. Plus de 30 ans après sa sortie, il séduit et dérange encore, choque toujours, et conserve son emprise incomparable.

Bonus
DVD DU FILM :
Le film est présenté dans une version entièrement restaurée
Commentaires audio de Malcolm MacDowell et de l'historien du Cinéma Nick Redman
Bande-annonce
DVD BONUS :
Le making-of d’Orange Mécanique (48 min - inédit)
Le retour d’Orange Mécanique (47 min – documentaire produit par Channel Four en 2000)
O Lucky Malcolm ! (85 min – documentaire retraçant la carrière de l'acteur)

Détail de l'édition collector
Psychédélique, ultra-violent, obscène, avant-gardiste… les adjectifs ne manquent pas pour qualifier Orange mécanique. Une œoeuvre inclassable, à mi-chemin entre science-fiction et fable sociale, enfin servie par des bonus indispensables.
"Kubrick aimait explorer les extrêmes," déclare Sydney Pollack au début du passionnant Le making-of d'Orange Mécanique. ";Il souhaitait repousser les limites des genres qu'il abordait," ajoute Steven Spielberg, fasciné par l'habileté du cinéaste à changer constamment de registre. Une fois encore, Kubrick surprend là où on ne l'attend pas : après avoir englouti des millions de dollars pour 2001, il veut réaliser un film à petit budget, tiré du roman sulfureux d'Anthony Burgess. Ses producteurs n'en reviennent pas ! Mieux encore, il entend bien tourner en décors réels, choisissant les immeubles modernes les plus laids qui existent à l'époque. Ce qui ne l'empêche pas d'être ouvert aux propositions de ses collaborateurs, quelle que soit leur fonction. La maquilleuse du film explique ainsi que c'est elle qui a eu l'idée des faux cils pour le personnage de Malcolm McDowell. Résultat : Orange mécanique demeure une oeœuvre aussi dérangeante aujourd'hui qu'à sa sortie. Car, comme l'indique si bien William Friedkin, auteur de L'Exorciste, le film réveille des peurs enfouies au plus profond de nous, en montrant que la violence peut s'introduire jusque dans notre intimité.
Comment un tel brûlot a-t-il été accueilli à sa sortie, en 1971 ? Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Le retour d'Orange Mécanique répond à ces questions en réunissant des témoignages inédits et des images d'archives exceptionnelles. Dans l'Angleterre conservatrice des années 70, le film de Kubrick fait l'effet d'une bombe. D'après le directeur du bureau de censure de l'époque, les coups de pied au clochard, le viol et la scène de la femme battue à mort avec un phallus géant choquent les consciences. A tel point que le ministre de l'Intérieur se fait projeter le film avant sa sortie et que des maires l'interdisent dans leur commune !
Au-delà du parfum de scandale, des metteurs en scène et des écrivains de renom expliquent en quoi la violence de Orange mécanique n'est jamais gratuite et qu'elle révèle le malaise de la civilisation occidentale. Car, comme le note le romancier William Boyd, le film met surtout en garde contre les brutalités de l'Etat et les atteintes à notre libre-arbitre. Réalisateur d'American Beauty, Sam Mendes remarque que la violence stylisée du film a considérablement influencé des cinéastes comme Kurosawa ou Tarantino.
Sur un ton plus léger, mais toujours pétillant, O Lucky Malcolm ! est un réjouissant portrait du comédien Malcolm McDowell. Révélé par If… de Lindsay Anderson, ce jeune acteur d'origine modeste confie que sa rencontre avec Stanley Kubrick s'avère décisive dans sa carrière. Le cinéaste lui propose même d'improviser pendant la scène du viol : c'est lui qui a l'idée aussi iconoclaste que géniale d'utiliser la musique de Chantons sous la pluie… Et il faut entendre McDowell raconter à son auditoire, sous le charme, que les jeunes spectateurs d'aujourd'hui saisissent bien plus facilement l'humour de Orange mécanique qu'à sa sortie. La preuve, une fois encore, que Kubrick a toujours été en avance sur son temps.

Prix de vente conseillé : 19.99 €

EYES WIDE SHUT – COLLECTOR 2 DVD
William Harford et sa femme Alice mènent la vie banale d'un jeune couple new-yorkais… Aussi, lorsque Alice révèle à son mari ses fantasmes d'adultère, William, dévoré par cette troublante confession, cède à la jalousie et au jeu de la tentation. Il entame alors un périple nocturne où ses obsessions le mènent en des lieux étranges et mystérieux...

Eyes Wide Shut est l'ultime opus de Stanley Kubrick. Le Maître nous fait vivre une fois de plus une expérience singulière, à la fois inquiétante et fascinante, où le couple Cruise-Kidman ajoute une dimension bien plus profonde à ce drame psychologique.
Réalisateur de génie, Kubrick a signé une carrière où chaque film est unique et dont Eyes Wide Shut parachève la grandeur.

Bonus
DVD DU FILM :
Le film est présenté dans une version entièrement restaurée
Commentaires audio de Sydney Pollack et Peter Loewenberg
DVD BONUS :
A la recherche de Kubrick : les films inachevés de Stanley Kubrick (20 min - inédit)
Le dernier film : Kubrick et Eyes Wide Shut (50 min – documentaire Channel Four en trois parties)
Interview de Tom Cruise, Nicole Kidman et Steven Spielberg
Discours d’acceptation du prix DGA D.W. Griffith Award de 1998
Bande-annonce et spots TV

Détail de l'édition collector
Après douze ans d'absence, Stanley Kubrick signe Eyes Wide Shut – qui s'avère être son dernier film. Une œuvre envoûtante sur les fantasmes d'un couple au bord de l'abîme portée par deux stars : Tom Cruise et Nicole Kidman. Pour prolonger le plaisir du film, cette édition est accompagnée de bonus indispensables, dont un document unique : le discours face à la caméra d'un cinéaste qui ne se montrait jamais. Exceptionnel.
Pudique à l'extrême, Kubrick ne se laissait pas approcher facilement et entretenait, sans doute malgré lui, un mystère autour de sa personne. Dans Le dernier film : Kubrick et Eyes Wide Shut, ses plus proches livrent un portrait intime, à la fois drôle et émouvant, du metteur en scène. "C'était un homme normal qui pouvait passer inaperçu dans la rue," se souvient l'une de ses filles. Sans jamais – ou presque – s'éloigner de sa maison, dans les environs de Londres, il conservait des liens très forts avec des cinéastes qu'il admirait. Comme Steven Spielberg qui avait pris l'habitude de lui envoyer ses films avant même de les montrer à ses producteurs. Ou encore John Boorman avec qui il avait noué une relation téléphonique très intense.
Personnalité marquante, Kubrick ne ménageait pas toujours ses collaborateurs car il n'avait qu'un objectif en tête : réaliser une œuvre parfaite. Il faut entendre ses coscénaristes raconter à quel point il était difficile de satisfaire le maître. Christiane, sa femme, ajoute qu'il souffrait de trouver si peu de bons sujets à porter à l'écran. Mais il lui arrivait aussi de laisser mûrir ses projets : acquise en 1968, la nouvelle d'Arthur Schnitzler ne donna lieu à Eyes Wide Shut que 30 ans plus tard. "Il sentait que c'était un film à tourner à un âge plus avancé, à un moment où on devient plus tolérant," conclut Christiane Kubrick.
A la recherche de Kubrick: les films inachevés de Stanley Kubrick, revient sur les projets inaboutis du cinéaste. Grand admirateur de Napoléon, le réalisateur souhaite lui consacrer un film depuis les années 1960. Après avoir mené un véritable travail d'historien et écrit une première version du scénario, Kubrick contacte Jack Nicholson à qui il confierait bien le rôle-titre. Mais lorsque Waterloo, avec Rod Steiger, sort sur les écrans, le réalisateur est contraint d'abdiquer… Autre projet qui lui tenait à cœur, The Aryan Papers était censé évoquer la Shoah. De nouveau, le perfectionnisme de Kubrick impose de tels préparatifs que le film ne se tournera jamais. En 45 ans de carrière, Stanley Kubrick n'aura réalisé que 13 longs métrages.
Alors qu'il fuyait les interviews, le metteur en scène a accepté de prononcer son discours d'acceptation du prestigieux prix Griffith devant une caméra : un an avant sa mort, ces quelques minutes, rarissimes, prennent une résonance particulière. Enfin, comme un dernier hommage, Tom Cruise, Nicole Kidman et Steven Spielberg expriment sans détour toute l'admiration qu'ils portaient à cet homme qui les a profondément marqués. Trois interviews émouvantes qui aident à mieux cerner la personnalité complexe d'un artiste d'exception.

Prix de vente conseillé : 19.99 €

FULL METAL JACKET – EDITION DELUXE 1 DVD
En Caroline du Sud, de jeunes marines font leur apprentissage dans un camp militaire instruit par un impitoyable sergent. Huit semaines en état de choc au bout desquelles, Guignol, La Brute, Baleine, Blackboule, Cowboy et bien d’autres sont devenus des machines à obéir sans sourciller, des machines à tuer, des machines de guerre… Envoyés au Vietnam, le groupe participe alors à la grande offensive du Têt.
Une action féroce, un scénario implacable, des dialogues parsemés d’un humour assassin, sont les éléments-clés de ce film adapté du roman de Gustav Hasford. Du camp d'’entraînement jusqu'’au combat cauchemardesque dans la ville de Huê, Full Metal Jacket reste une magistrale leçon de cinéma, où Stanley Kubrick prouve une fois encore qu'il ne peut s'atteler à un nouveau genre sans en transcender les codes.

Bonus
Le film est présenté dans une version entièrement restaurée
Full Metal Jacket : entre le bien et le mal (30 min - inédit)
Commentaires audio de Adam Baldwin, Vincent D'Onofrio, R. Lee Ermey et du scénariste Jay Cocks
Bande-annonce

Détail de l'édition collector

FULL METAL JACKET – Edition Deluxe
Comme tant d'autres grands metteurs en scène avant lui, Kubrick se devait de livrer son film sur la guerre du Vietnam : ce sera Full Metal Jacket, fascinante réflexion sur la déshumanisation des jeunes recrues prêtes à partir au combat. Vingt ans après sa sortie, les collaborateurs du film racontent l'aventure de ce tournage hors normes dans un captivant documentaire.
Après avoir dénoncé la boucherie de la Première guerre mondiale dans Les Sentiers de la gloire et l'absurdité de la guerre froide dans Docteur Folamour, Kubrick avait toutes les raisons de s'intéresser au fiasco du Vietnam. Revenant avec subtilité sur la genèse du film, Full Metal Jacket : Entre le Bien et le Mal nous apprend que le réalisateur songe à mettre en images le conflit vietnamien depuis 1979. Mais cette année-là, Apocalypse Now débarque sur les écrans… et Kubrick passe son tour.
Sept ans plus tard, il entame son casting et donne sa chance à un jeune inconnu, Vincent D'Onofrio ("Baleine") : l'acteur confie que c'est le rôle qui a propulsé sa carrière. "Je ne suis pas attiré par les armes, mais je sais encore aujourd'hui démonter et remonter un M-16 les yeux fermés !", ajoute-t-il en évoquant l'exigence légendaire du cinéaste. Kubrick engage ensuite Lee Ermey, sergent instructeur à la retraite qui reprend du service pour "former" les comédiens au maniement des armes et au mode de vie militaire. "Un type gentil", comme le décrit le producteur exécutif du film Jan Harlan, mais qui devenait "un vrai démon" dès qu'il enfilait son uniforme. Lee Ermey se révèle tellement convaincant qu'il réussit à arracher le rôle du redoutable sergent Hartman à un acteur professionnel ! "Les dialogues étaient déjà très crûs dans le scénario, mais Lee Ermey rajoutait tous les jours de nouvelles obscénités incroyablement imagées que Stanley a conservées," note encore Harlan.
Détestant s'éloigner de chez lui, en Angleterre, Kubrick décide de tourner le film… dans la banlieue de Londres ! Il déniche ainsi une usine à gaz désaffectée et obtient l'autorisation de détruire les bâtiments qui n'avaient pas servi depuis la Seconde guerre mondiale. Résultat : les environs de Hue au Vietnam, où se déroule la deuxième partie du film, sont plus vrais que nature.
Comme le note Ernest Dickerson, ancien directeur de la photo de Spike Lee devenu réalisateur, Kubrick a su capter avec génie le déroulement d'une guérilla urbaine. Du coup, en revoyant Full Metal Jacket vingt ans après sa sortie, on pourrait croire qu'il s'agit d'un témoignage sur la guerre en Irak. Pas étonnant que les Marines considèrent le film comme le plus réaliste de tous ceux consacrés au Vietnam…
Pour un décryptage plus poussé encore, rien de tel que le commentaire audio des trois comédiens principaux et de Jay Cocks, scénariste de Gangs of New York. Celui-ci explique notamment que Kubrick se fichait pas mal de reconstituer le Vietnam dans la banlieue londonienne car il assumait la subjectivité de son regard. "Le naturalisme est une impasse," aimait-il à répéter. En revanche, ajoute le comédien Vincent D'Onofrio, peu de metteurs en scène ont donné à voir aussi clairement que lui les affrontements des protagonistes. Mais la mise en scène de Kubrick est néanmoins tout en retenue : "Si Apocalpyse Now tenait de l'opéra, Full Metal Jacket est un morceau de musique de chambre,"conclut élégamment Jay Cocks.

Prix de vente conseillé : 14.99 €

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