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STEAK (BANDE ANNONCE 2006) avec Eric Judor, Ramzy Bedia

Publié le par ERIC-C

STEAK
de Quentin DUPIEUX alias Mr. OIZO
avec Eric JUDOR, Ramzy BEDIA, Jonathan LAMBERT, Sébastien TELLIER
 
L'HISTOIRE : En 2016, la mode et les critères de beauté ont beaucoup changé. Une nouvelle tendance fait des ravages chez les jeunes : le lifting du visage. Georges, un jeune diplômé récemment lifté, profite des vacances d'été pour s'intégrer aux Chivers, une bande de caïds liftés à l'extrême. Blaise, un loser rejeté et ex ami d'enfance de Georges, aimerait lui aussi faire parti de la bande...
Mars Distribution
RAMZY est GEORGES
Tête de turc dans sa jeunesse, Georges est devenu, avec l’âge, un gentil salaud prêt à tout pour se faire enfi n respecter. Il renie son passé qui le rattrape sans cesse. Georges est complètement névrosé.
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Ramzy Bedia commence sa carrière avec Éric Judor sur les ondes de Fun Radio en 1995 avec le «Éric et Ramzy Show». Mot d’ordre : le non-sens. C’est en 1997 qu’ils se produiront sur la scène du Palais des Glaces pour leur premier spectacle. Ils remonteront sur les planches de l’Olympia en 2006, puis dans toute la France pour leur second spectacle «Érickéramzy». À la télévision, ils débutent dans la fameuse émission «Les mots d’Éric et Ramzy», sketches de cinq minutes dans leur registre favori, la loufoquerie. Puis ils participent au sitcom «H», sur Canal+, où ils incarnent un infi rmier et un brancardier aux côtés de Jamel Debbouze.  
En 2003, ils apparaissent dans le «Samedi soir en direct» avec Kad et Olivier. Au cinéma, le duo est à l’affi che de LA TOUR MONTPARNASSE INFERNALE, parodie de PIÈGE DE CRISTAL réalisée par Gérard Némès, en 2000. Ils sont ensuite les héros du fi lm DOUBLE ZÉRO, réalisé par Gérard Pirès en 2003, puis LES DALTONS dans le fi lm de Philippe Haïm en 2004. Éric et Ramzy incarneront très prochainement deux personnages de la série d’animation «Moot-Moot» une série qu’ils ont eux-même créée et produite. «Moot-Moot» sera diffusée fi n 2007. Ils reviennent aujourd’hui sur le grand écran dans la comédie déjantée de Quentin Dupieux : STEAK.
Steak - La bande des
ERIC est BLAISE
Blaise n’a pas de chance mais ne s’en rend pas compte. Il avance d’embûche en embûche sans jamais se plaindre et garde le sourire quoiqu’il arrive. On pourrait croire que son cerveau se remet à zéro toutes les 20 minutes, mais Blaise n’est pas aussi bête qu’il en a l’air.
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Éric Judor commence sa carrière avec Ramzy Bedia sur les ondes de Fun Radio en 1995 avec le «Éric et Ramzy Show». Mot d’ordre : le non-sens. C’est en 1997 qu’ils se produiront sur la scène du Palais des Glaces pour leur premier spectacle. Ils remonteront sur les planches de l’Olympia en 2006, puis dans toute la France pour leur second spectacle «Érickéramzy». À la télévision, ils débutent dans la fameuse émission «Les mots d’Éric et Ramzy», sketches de cinq minutes dans leur registre favori, la loufoquerie. Puis ils participent au sitcom «H», sur Canal+, où ils incarnent un infi rmier et un brancardier aux côtés de Jamel Debbouze. En 2003, ils apparaissent dans le «Samedi soir en direct» avec Kad et Olivier. Au cinéma, le duo est à l’affi che de LA TOUR MONTPARNASSE INFERNALE, parodie de PIÈGE DE CRISTAL réalisée par Gérard Némès, en 2000. Ils sont ensuite les héros du fi lm DOUBLE ZÉRO, réalisé par Gérard Pirès en 2003, puis LES DALTONS dans le fi lm de Philippe Haïm en 2004. Éric et Ramzy incarneront très prochainement deux personnages de la série d’animation «Moot-Moot» qu’ils ont créée pour Canal+. Ils reviennent aujourd’hui sur le grand écran dans la comédie déjantée de Quentin Dupieux : STEAK.
Steak
JONATHAN LAMBERT est SERGE
Serge est le plus ancien membre des Chivers. C’est également le plus hargneux, le plus lâche et le plus investi. Il surveille les autres membres au plus près afi n de déceler leurs éventuelles erreurs. Il rêve secrètement de remplacer Dan.
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Jonathan Lambert commence sa carrière à la télévision au sein de la société d’Arthur, Case Production. Entre 1998 et 2000, il est l’un des journalistes de l’émission «Exclusif», avant de rejoindre la chaîne Comédie pour la «Grosse Émission» aux côtés de Kad et Olivier. Fort de ce succès, Jonathan Lambert est appelé sur Canal+ pour co-animer «L’Hypershow» avec Frédéric Beigbeder, qui lui permettra de créer de multiples personnages dont le fameux Monsieur Pringle. En 2003, il retrouvera Kad et Olivier pour écrire et jouer dans «Samedi soir en direct», puis Arthur sur Europe 2 en 2004, pour co-animer «Radio Arthur». Jonathan Lambert monte sur la scène du Trévise en 2006 pour son premier one-man-show intitulé «L’homme qui ne dort jamais». Au cinéma, il participe à PALAIS ROYAL en 2004, et enfi n à STEAK de Quentin Dupieux en 2007.
Steak - Jonathan Lambert
QUENTIN DUPIEUX
L’artiste français Quentin Dupieux, alias Mr Oizo, se fait connaître en 1997 avec «Flat Beat».
Ce tube, vendu à plus de trois millions d’exemplaires, met en scène Flat Eric, une petite marionnette jaune qui sera rapidement adoptée comme mascotte publicitaire par la marque de jeans Levi’s. Cette entrée fracassante dans le monde de la publicité le mène en Grande-Bretagne et aux États-Unis, où il réalise des films publicitaires et des vidéo-clips.
En 1999, il sort son premier album, «Analog Worms Attack». Quentin Dupieux n’abandonne pas pour autant ses activités de réalisateur : il réalisera le clip «Party People» d’Alex Gopher, ou encore «La Ritournelle» de Sébastien Tellier. Son chemin croise aussi celui du DJ Laurent Garnier, qui lui confie la réalisation d’un court métrage, «Nightmare Sandwiches», comprenant les clips «Crispy Bacon» et «The Hoe».
En 2001, Quentin Dupieux réalise son NON-FILM, moyen métrage avec dans les rôles principaux Sébastien Tellier et Vincent Belorgey.
En septembre 2005, il sort son nouvel album «Moustache (Half a Scissor)».
En 2006-2007, Quentin Dupieux écrit et réalise STEAK, son premier long métrage qui met en scène le duo comique français Éric et Ramzy.
Steak - Quentin Dupieux
AUTO-INTERVIEW : QUENTIN DUPIEUX
Quentin - Je viens de voir STEAK. La première question que j’ai envie de te poser est la suivante : pourquoi avoir écrit le scénario de STEAK tout seul ?
Tu ne crois pas qu’un scénariste professionnel aurait pu t’aider à rendre ce film plus percutant ?
DUPIEUX - Non. Je voulais travailler sur une structure simple pour que le tournage soit ludique et souple. Et puis je connais déjà les règles d’un bon scénario. Par exemple, le personnage principal ne peut pas être un morceau de pain, sinon le public risque de s’ennuyer. On ne peut pas non plus montrer une scène du passé avant une scène du présent, sinon le public risque d’être perdu. Cela s’appelle un flashback.
Quentin - Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans STEAK ?
DUPIEUX - STEAK est une histoire de mecs. De clan. Je voulais me moquer un peu de tous ces hommes modernes totalement obsédés par leur apparence, ces dégénérés qui se font faire des soins de peaux, des liftings et qui se bichonnent comme des caniches. Je les trouve touchants et ridicules.
Quentin - La scène où Georges découvre son nouveau visage est saisissante. La ressemblance avec Michael Jackson était-elle voulue ?
DUPIEUX - Plus ou moins. Depuis la naissance du projet, je pensais beaucoup à lui puisqu’il incarne complètement la folie du lifting. Lorsque j’ai demandé à l’équipe maquillage de transformer Ramzy en Michael, ils en ont fait un grand brûlé transsexuel. Comme c’était trop dérangeant, nous avons décidé d’oublier Jackson un moment. C’est après plusieurs essais que nous sommes tombés sur un résultat satisfaisant, sans voir immédiatement la ressemblance avec Michael, période «Thriller».
Quentin - Oui, on pense également à «Thriller» quand Georges marche dans la brume avec son blouson CHIVERS déchiré. D’où vient ce nom CHIVERS ?
DUPIEUX - C’est simplement une référence à un film de David Cronenberg, SHIVERS. J’aime beaucoup ses premiers films, ils sont plein d’énergie et d’idées maladroites. Un peu comme STEAK.
Quentin - D’autres références ?
DUPIEUX - Bertrand Blier, Luis Buñuel, Blake Edwards, John Landis... Kubrick bien sûr... mais pour d’autres raisons.
Quentin - C’est très classique tout ça ! Un ami qui a vu ton film pense que c’est un croisement entre ORANGE MECANIQUE et BRICE DE NICE. Qu’en penses-tu ?
DUPIEUX - C’est plutôt flatteur. Un chef-d’oeuvre scandaleux croisé avec une débilité profonde. J’aimerais que tout le monde le perçoive comme ça ! Mais en même temps, j’aimerais assez que STEAK soit juste STEAK. Un film unique qui n’évoque rien d’autre que lui.
Quentin - Tiens, d’ailleurs, pourquoi STEAK ?
DUPIEUX - J’en ai marre de répondre à ça. Je voulais que l’histoire s’inscrive dans un contexte universel, pour rendre le propos du film plus large. Il ne s’agit pas d’une bande de mecs à Limoges, ni d’une bande de mecs à Las Vegas. C’est une bande de mecs partout. Je ne pouvais donc pas appeler ce film LES CHIVERS À SAINT-TROPEZ.
Quentin - Je ne vois toujours pas le rapport avec STEAK.
DUPIEUX - Le mot «steak» est partout sur la planète. Il évoque évidemment la viande, mais au-delà de ça, il n’évoque plus rien. Le mot est usé. On peut lui donner le sens qu’on souhaite. Ici ça veut dire «titre de film».
Quentin - Je trouve ça tiré par les cheveux, mais passons. Quel âge as-tu ?
DUPIEUX - Je viens d’avoir 33 ans. Mais je pense que les gens s’en foutent.
Quentin - Décris-toi en quelques lignes...
DUPIEUX - Sauvage, généreux, intelligent, écoeurant.
Quentin - Le mot de la fin ?
DUPIEUX - Bottine !
Steak - Ramzy Bedia et Eric Judor
(BANDE ANNONCE VO 2006)


 

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