FUNNY GAMES (BANDE ANNONCE US 2008) de Michael HANEKE
FUNNY GAMES (2008)
de Michael HANEKE (CODE INCONNU - LA PIANISTE - LE TEMPS DU LOUP - CACHE)
avec Naomi WATTS - Tim ROTH - Michael PITT
(Michael HANEKE avait déjà fait "FUNNY GAME" en 1997 (VOIR LA FICHE ET LA BANDE ANNONCE ICI)
L'HISTOIRE : Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf.
Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme extrêmement poli, Peter, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann s'apprête à les lui donner quand soudain, elle hésite.
Comment Peter est-il entré dans leur propriété ?
Les choses prennent vite un tour étrange et débouchent sur une explosion de violence.
LE REMAKE
L'exploration des rapports entre les médias et la violence qu'il avait entreprise en 1997 dans le premier FUNNY GAMES, Michael Haneke la reprend ici pour l'approfondir. Déjà, dans sa Trilogie - Le Septième Continent (1989), 71 fragments d'une chronologie du hasard (1994) et, plus particulièrement, Bennys vidéo (1992) - Michael Haneke dénonçait l'impact de la représentation de la violence par les médias. FUNNY GAMES subvertit le genre : d'une part, il permet au public d'assister à différentes manifestations de cette violence ; d'autre part (et surtout), alternant l'émotion et la réflexion, il force le spectateur à s'interroger sur son propre rôle, sinon sa complicité. Persuadé qu'expliquer serait rassurer, Haneke se refuse délibérément à toute interprétation. « Je cherche à montrer la violence telle qu'elle est vraiment : une chose difficile à avaler. Je veux montrer la réalité de la violence, la douleur, les blessures infligées par un être humain à un autre. Sortant d'une récente projection de FUNNY GAMES US, un ami critique m'a dit : "Ce film a maintenant trouvé sa vraie place." Il a raison. Lorsque dans les années 1990, j'ai commencé à songer au premier FUNNY GAMES, je visais principalement le public américain. Et je réagissais à un certain cinéma américain, à sa violence, à sa naïveté, à la façon dont il joue avec les êtres humains. Dans beaucoup de films américains, la violence est devenue un produit de consommation. Cependant, parce que c'était un film en langue étrangère et que les acteurs étaient inconnus des Américains, le film original n'a pas atteint son public. Lorsqu'en 2005, le producteur britannique Chris Coen m'a suggéré de le refaire en anglais, j'ai accepté à condition que Naomi Watts en soit la vedette. »
(BANDE ANNONCE US VO NON ST)